"Il a simplement enlevé le superflu, et gardé l'essentiel."
Voilà la formule clé pour obtenir un bobber "de sa race", pour s'aligner à côté d'autres bécanes, elles aussi dépouillées d'un acier américain bien trop lourd, de garde boue enveloppants, du phare gigantesque flanqué de capotages chromés.
Plus tard, le buddy seat cèdera sa place à une selle monoplace de marque Bates et sera oublié au fond de l'atelier, avec les fender d'origine et les flasques de roue maintenant incongrues.
Ce même buddy, je l'achèterai 60 ans plus tard sur EBAY US, avec ses petites étoiles patinées sur rosettes orangées, relique débarrassée de sa poussière d'un demi-siècle. La pièce rejoindra la base restaurée du même ex-bobber des années 50', transformée en "Frisco style" avec longue fourche et peinture pailletée dans les années 70' puis définitivement rangée (des vélos).
Il m'aura fallu fouiller les surplus des cimetières néo pop, scruter les petites annonces des fanzines pour retrouver le début d'une histoire à réécrire. Remettre le compteur à zéro, en veillant à l'origine du fond bleu vert, typique des années 1950 à 1952.
Un p'tit tour de clé au contact et le manège entame lentement au autre tour de siècle...
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