dimanche 28 février 2010

Tatoo

Un blog dédié à la moto, à l'esprit "motard" ou motocycliste (je préfère) ne peut pas éviter le sujet.

La tatoo fait partie de la quête du mythe, comme le nose art ou la collec' des décalcos vintage. N'étant pas un fan, j'avoue cependant qu'une touche de couleur sur la peau peut avoir du sens.




Bonne bouille

Il y a des gueules comme ça, ou plutôt des allures, des attitudes qui respirent la bonhomie et la sympathie.
Je ne sais pas si j'ai déjà posté cette "silhouette" dans ce blog.

Quoi qu'il en soit, ça respire la joie de vivre et l'envie de rouler, alors je n'hésite pas.







samedi 27 février 2010

Wooden car


Quelque chose des années 50'.

jeudi 25 février 2010

Accessoire en rouge (persian red of course)


Choppé sur le blog de Jeff Decker (voir liste ci-joint), un accessoire diabolique pour couper l'air en deux, ainsi que les moustiques et la terre, et la lune, et tout l'univers.


La belle du jour

Montre molle

Ce rod semble sortir tout droit d'une BD. Lui manque un sourire doux dingue au dessus duquel piailleraient des 'tits zoiseaux, signe d'un état de béatitude ou marque d'un caractère simple et direct.
Comme la piste à emprunter pour un run de folie, dès que la pin up blonde aura baissé son drapeau à damiers sur le tarmac d'une ancienne base américaine.

dimanche 21 février 2010

Raccourci



3 jours sans connexion. 3 jours pour continuer à écrire mon "Coast to coast", peaufiner quelques nouvelles pour plus tard et lire à mon tour des auteurs de polars.

Ici 2 photos qui sont 2 évocations de la vitesse et de la jeunesse, même si ces vues sont celles d'une autre époque. La caisse à sensation n'a pas trop changé. Le regard des pilotes non plus.


samedi 20 février 2010

Suivre sa voie

Se reposer

Belle du jour



jeudi 18 février 2010

Elle roule


Robert Longo





Peintre de l'énergie, photographe du mouvement du corps. Rock and roll, Darling.

Les pieds sur terre






J'avais pensé à "ça me botte" pour le titre, mais c'est un peu facile...


Belle du jour

mercredi 17 février 2010

Mobylette

Son du désert

"Prends la ½ pour l’écrou du tube plongeur." Buck m'avait tendu la clé plate sans regarder, instinctivement.

Le PANHEAD modèle 1952 était fixé sur la table élévatrice, la roue avant bien calée dans l’étau du banc.
A cette hauteur, j’avais l’impression de seller un cheval, tant cette machine rappelait l’époque nostalgique des cow-boys de mon enfance : des sacoches cloutées BUCO au buddy dont le dessin empruntait aux vraies selles de chevaux, des larges repose-pieds aux « reflectors » qui décoraient les garde-boue.
Mais plus encore que ces accessoires, je « savais » que cette machine avait été vendue à Memphis au début des années cinquante, et avec elle des images de pare-chocs de Cadillac, d’intérieurs en cuir rouge se mélangeaient aux sons des twins de l’époque, remplissant un imaginaire de routes vertigineuses et d’espaces dépliés.

Buck avait prévenu : « Faut virer le bas pour changer les ressorts. Et t’auras toute la merde à sortir avant d’avoir les rondelles ».
La lumière du néon plaquait l’ombre de l’Hydraglide sur le panneau à outils. J’aimais sa masse de métal et le sentiment de force que dégageait le dessin du moteur, tout ramassé sous la ligne oblique du cadre.

Les doigts occupés à sortir du conduit un amas de graisse et de poussière, j’ai laissé dériver mes pensées vers le début de l’histoire, le moment où tout a commencé, la « montée de l’escalier » en quelque sorte…


Sahara, 1962.

Eloignés et si proches des « événements » d’alors, il arrivait à mes parents d’attendre la fraîcheur du soir en allant jeter un plaid sous les palmiers qui bordaient l’oued.
Nous rêvassions ainsi en goûtant quelques dattes, protégés par la proximité d’une base de la Légion étrangère, un peu à l’abri des fracas du monde.
J’aimais l’odeur de l’eau, ce parfum d’algues et de vase séchée. J’avais dans l’idée de vivre ici pour toujours, au milieu des couleurs et des odeurs de la rivière. J’aimais ce silence seulement troublé par les ronronnements des moteurs Berliet des camions militaires.

Le soir avait maintenant rosi les dunes et il fallait que nous rentrions, en nous donnant la main, en suivant l’ombre des dattiers jusqu'à la maison.

Comme nous avancions sur la route, j’ai perçu une légère vibration de l’air. Comme un son de gorge qu’on maintient la bouche fermée, une oscillation juste perceptible.
Puis, plus précis, le son a viré dans les graves profonds en modulations irrégulières. J’en percevais maintenant le tempo, différent des autres bruits de moteurs, différent de ce que je connaissais des camions de la Légion et des autres engins.
C’était "vraiment" autre chose.

Mes parents, instinctivement, se sont serrés sur le côté droit de la route, pour laisser la place. Maintenu dans le sens de la marche par mes deux mains serrées dans les leurs, j’ai alors tourné la tête en arrière pour regarder, à m’en tordre le cou.

La silhouette noire avançait comme déformée par les ondes de chaleur que dégageaient les dunes. Quelque chose de sombre et de formidablement surprenant dans cet espace doré commençait à rejoindre notre propre espace comme une menace d’ingérence, flottant au-dessus de l’asphalte sombre ; et je demeurai médusé, entre peur et fascination, dissociant la vision inouïe de cet engin surprenant, du bruit qui s’en dégageait, comme un signal différé de sa propre source sonore.

C’est mon père qui a dit « attention une moto » et nous l’avons laissé nous approcher et nous doubler.

Les images de l’engin noir ont alors imprégné une à une ma mémoire comme un film bloqué sur ses vignettes monochromes.
C’est seulement quand la chaleur du moteur a dépassé notre groupe, seulement quand l’homme ceinturé d’une bande large de cuir a poussé plus avant sa machine que le son de la moto a envahi l’espace du désert.
Quelque chose de rond et de profond comme un coup au ventre a fracturé « mon » silence.
Et cette violence inédite m’a soudain rendu à la conscience du monde qui m’entourait, témoignant sur le coup de la fragilité d’une quiétude que je pensais immuable.

Au moment où cette apparition noire allait disparaître en glissant derrière l'ultime dune, il m’a semblé voir l’homme sur la motocyclette lever la main pour un dernier signal, geste d’une insouciance libérée et conquérante.

J’ai acquis, depuis, la certitude que ce geste m’était destiné, intimement, et que ce bruit de moto si particulier allait marquer à vie la recherche des images perdues de mon enfance, qui sont celles du début, définitivement.





Mission PANHEAD


Confiée quelque temps entre les mains du team de VTM, mon PANHEAD attendait que je vienne le chercher. J'avais prévenu Buck le boss et Arnaud, le meccano amoureux des vieilles Harley, qu'il nous faudrait installer quelques pièces reçues récemment des USA, parmi lesquelles un buddy d'époque, ainsi qu'un windshield BUCO datant de 1951, vendu par un juge ACMA, donc scrupuleusement d'origine et impeccable.

A mon arrivée, la moto est installée sur la table ; je commente à Arnaud mes dernières trouvailles, et prends des nouvelles de son PANSHOVEL, qui attend sagement dans un coin, la fin de sa construction homemade.


Je sors de ma poche un petit "water transfer" pour le team, histoire de les encourager : une petite CHIQUITA BANANA, dans le style latin typique de la période cubaine, originale et intacte dans sa pochette plastique. Elle restera posée sur l'établi, comme un timbre collector sur une carte postale.


Arnaud commence par récupérer les pattes de fixation de l'ancien buddy, pour préparer l'installation du nouveau sur la moto.
Après pas mal d'ajustements (il faudra ovaliser le trou de la fixation à l'avant du buddy), la selle trouve sa place sur le cadre.



Phase 2 : remplacement du petit windshield rouge par une autre pièce BUCO plus adaptée à la moto. Je fouille dans mon carton rempli de bouts de métal, à la recherche des fixations originales. Posé sur le sol, le windshield attend son heure.





La moto est maintenant prête : remplacement des roulements de roues avant et arrière, changement du pneu arrière (le pneu "flanc blanc" était le seul disponible en magasin - dommage-). La batterie, faiblarde, a été changée et chargée, la bobine 12V remplacée également. Divers réglages et maintenant, le PANHEAD 1952 s'apprête à retrouver son box et les routes du Sud.



Un grand merci à Anne, pour ces superbes photos et l'attente dans le froid de l'atelier, pendant 4 heures...


samedi 13 février 2010

Affiche


Je ne connais pas ce film...


Haine du jour

Du rêve à la réalité

Longtemps rêvé de cette couverture de magazine :


Un condensé d'accessoires et de kitch d'époque : sacoches BUCO, of course, diamond reflectors, lettres TEX agrafées sur la rabat des sacoches, peau de mouton sur le buddy.

Et puis, aujourd'hui, je tombe sur ça :








Ce rêve est à vendre, sur E BAY US, à partir de 7000$. Bien sûr, sans la patine du temps qui fait faner les chromes et les peintures, sans l'empreinte d'une paire de fesses sur le buddy. Comme un rêve sorti d'usine auquel on a simplement enlevé l'étiquette avec le prix...




jeudi 11 février 2010

Sur la route

mardi 9 février 2010

La bécane de Fred




Fred de Bourges aime les vieilles motos et organise tous les 2 ans le LINKERT ATTACK. Sa vieille est un knucklehead importé de Belgique. Et dans le jeu des 7 erreurs, il y a la moto avant "accessoirisation" et après.



dimanche 7 février 2010

Belle du jour

Problème de détails




Détail = élément isolé d'un tout.