dimanche 24 février 2013

Moto MAJOR


samedi 23 février 2013

Vincent


Only you


New Brough superiors


Silhouette


Marvel


vendredi 22 février 2013

vendredi 15 février 2013

Modern art


Honda


BMW


Belstaff


Samouraï


Engines


Objet


Vertige


Réalité


jeudi 14 février 2013

Le coeur noir des forêts


« C’est pas pareil, quand tu portes une casquette, ta tête elle respire et ça donne un style qui va bien, tu ne trouves pas ? »



J’ai posé la photo sur le bureau, à côté du verre de Bourbon. C’était un cliché de 1947 et j’ai reconnu le Knucklehead qui dormait dans le garage, impeccable.
« Tu t’en es jamais séparé ? » j’ai demandé.

« Tu parles de la moto, évidemment ». Pete a souri, et, posant son doigt sur le cliché : « Finalement, j’ai perdu l’une en gagnant l’autre… ».

On s’est assis pour mieux goûter au liquide ambré qui refroidissait autour des glaçons et j’ai écouté l’histoire de Jeanne et du Knuck, pendant une partie de la nuit.

On avait laissé les fenêtres ouvertes pour que l’obscurité pénétre dans la maison, et le silence alentour tenait son personnage dans cette histoire de vie, comme un témoin grave et bienveillant.

Avant l’aube, on est sorti sur le perron pour goûter à la fraîcheur des arbres. J’avais perdu l’habitude de ces heures de veille et le sommeil a embué mon regard un moment.

Le son grave du moteur m’a alors sorti d’une vague somnolence. Recouvrant mes esprits, j’ai eu le temps d’apercevoir Pete lançant sa moto dans la pâleur timide de l’aube, tel un sombre animal pénétrant au cœur noir de la forêt. 


OREGON, le 12 septembre 1973


Envolée


Peur sur la ville


Belle


Ombre et lumière


mercredi 13 février 2013

Charles tribute


Vivant


Anglaise


Plein la gueule


De face


lundi 11 février 2013

Style

Juste à déplacer l'objet de quelques centimètres et prendre le temps d'un dernier ajustement pour en apprécier la perspective.

Car la place de chaque chose détermine le style. Et le style reste la signature futile de la trace du passage. 
Il n'y aura aucun souvenir de ce qui a existé à ce moment précis. Aucune photo ni aucun texte pour dire l'émotion de la lumière sur la patine suave de l'aluminium, le grain d'une peau, l'harmonie des tissus. 
Le bombardement des photons n'imprimera aucune marque de ce qui a existé au moment précis où le regard aura accroché la lumière à cette heure précise du jour, pour en révéler la magie volatile.