Il m'arrivait de rester longtemps à l'arrière de la file, parce qu'on y gagnait en anticipation et en liberté de flâner. Je laissais alors une distance suffisante entre ma moto et le reste du groupe, à la limite de l'émancipation.
Qu'un véhicule me double et m'interdise pendant un moment tout contact avec le reste de la troupe, et j'avais l'illusion d'avancer en franc tireur, comme l'ombre de Peter Pan dansant sur la branche d'un arbre.
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