Son père ne lui a jamais appris à piloter. C'est fou ce que la peur peut inhiber l'amour des passions à transmettre.
Ni la ligne des virages, ni les basculements de masse et le jeu des pédales dont le dosage au pied requiert équilibre et vigilance n'auront été donnés à la joie d'apprendre.
Il ne reste alors que le souvenir des silences et des peurs, comme un voile opaque qui atténue le mordant des coups de coeur.
Mais les images sont bien là, comme les odeurs et les couleurs du jour.
Le goût pour la vitesse et les coups de volant sont des gènes mutants qui ne demandent qu'à être activés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire