lundi 30 novembre 2009
dimanche 29 novembre 2009
Way of life
samedi 28 novembre 2009
Scènes de garages
Mon album CANTALOU
jeudi 26 novembre 2009
Le scooter nucléaire
Une sacrée belle collection que j’avais, de ces chromos trouvées dans les boîtes de chocolat CANTALOUP.
Des vignettes au format POKEMON que je gardais depuis toujours dans une boîte de biscuits recyclée, avec une étiquette « Régalade pur beurre » à moitié déchirée et mal collée. Une bretonne avec une coiffe souriait mollement sous un lettrage jaune et en arrière plan la dent creuse d’un rocher près de la pointe du RAZ signifiait que les sablés venaient du coin.
Quand j’ouvrais la boîte, c’est tout un trésor de petites images que je découvrais groupées en paquets de 20, avec un élastique autour et une liste des séries à compléter griffonnée sur une page de cahier.
La série « année 2000 » me fascinait plus particulièrement. J’aimais les formes des Spoutniks et la ligne des fusées, les univers oniriques d’appartements meublés tout formica et l’allure des fusées interplanétaires. Les femmes avaient gardé leur robe tulipe à pois et les mises en plis des années 50’, les hommes se baladaient dans des combinaisons en aluminium, avec des renforts rouges aux coudes et aux genoux. Et tout ce monde évoluait dans un espace doré et léger, et quand je passais le doigt sur l’image, je sentais le relief des phares et des roues de voiture.
Dans la même série, il y avait les scooters et les engins de l’an 2000.
Tout fonctionnait maintenant au nucléaire, les chars de combat étaient amphibies ou volants, et les trains monorails à réaction traversaient des villes verticales à des vitesses supersoniques.
Sur la vignette, on voyait le pilote vêtu d’un scaphandre avec un hublot pour les yeux. Assis sur un siège biplace en skaï rouge, il glissait dans la nuit percée d’un puissant halo conique que diffusait l’énorme phare, grâce à une pile nucléaire embarquée sous la selle.
Filant à toute allure, je l’imaginais porteur d’un courrier secret ou en fuite vers le monde libre.
Sous la vignette il y avait ce commentaire : « La vitesse est asservie par l’homme pour son confort , sa joie de vivre et la Paix universelle ».
Portraits de motards
mardi 24 novembre 2009
Jouer à la poupée
dimanche 22 novembre 2009
Au Salon Moto Légende
Le temps d'une pause
mercredi 18 novembre 2009
lundi 16 novembre 2009
Bonne anniversaire PIERO
Lucien avait le don des bûches.
Il n’avait pas son pareil pour réussir ce dessert, sur une base de biscuit mou qu’il roulait dans un torchon et nappait de crème fraîche. C’était un as du gâteau festif, rapport au fait qu’il était pâtissier de métier et gourmand de naissance.
Alors quand l’anniversaire du Piero a pointé son nez, on s’est tourné vers le bonhomme et on a commandé ce qu’il fallait pour une soirée chez Pete. On s’est réparti les tâches et les filles ont de suite voulu s’occuper de la déco du hangar, ce qui revenait à acheter des dizaines ballons qui finiraient de toutes façons éclatés entre deux poitrails de viandes saoules.
Au final c’est à moi qu’est revenue la responsabilité du convoyage du gâteau, vu que j’avais les sacoches et le rack BUCO, le plus large à l’époque.
Dès 20 heures, j’allais me pointer derrière la boutique et charger l’œuvre dans une caisse en bois spécialement conçue pour éviter les fuites. La garniture prévue était fournie en kit et ça rentrait dans les sacoches sans problème.
Ca avait été assez facile de glisser le biscuit dans son logement et de caler le truc avec des serviettes à carreaux. Après les recommandations du chef j’ai kické la bécane et pris le chemin de la grange, en évitant les nids de poule et les caisses à savon des gamins.
J’ai tourné après la ville et suivi le chemin qui conduisait jusqu’à notre repaire, dont la porte s’ornait maintenant d’une banderole peinte avec dessus : HAPPY BIRTHDAY PIERO. On entendait déjà le son du Rock qu’on aimait et je me suis dépêché de porter tout ça dans la petite pièce qui tenait lieu de cuisine.
C’est quand j’ai soulevé le couvercle de la boîte que j’ai compris qu’un cadre rigide avait ses limites dans le transport des vivres. Le gâteau n’avait pas tenu le choc. Il allait falloir reconstruire.
On s’y est mis à deux avec Jane à l’aide de cure-dents et de blanc d’œufs. On a armé la pâte en y plantant des bouts de bois et recouvert le tout de crème en brossant l’enduit avec un peigne à cheveu. Ca m’a rappelé mon premier chantier de maçon et le résultat valait le coup. On a rajouté les petites sucreries de couleur et c’est moi qui ai eu l’idée de la petite moto sur le gâteau, construite à partir de mie de pain ramollie à la salive et sculptée aux doigts.